Gustav Stresemann (1878-1929)

Gustav Stresemann (1878-1929)
Député du Reich en 1906, il est, pendant la guerre, favorable aux thèses expansionnistes de Ludendorff. Après la défaite, il est l'un des chefs du Parti national allemand.
Son ralliement à la République de Weimar s'opère quand, face aux menaces extérieures – politique française et occupation de la Ruhr - et aux désordres intérieurs - instabilité, crise financière -, il comprend la nécessité de réinscrire l'Allemagne, aux mieux de ses intérêts, dans le concert européen pour corriger les effets du traité de Versailles.
Chancelier en 1923, il met fin à la résistance passive (26 septembre 1923) et s'engage dans une tactique de conciliation marquée par le plan Dawes (1924), les accords de Locarno (1925) et l’entrée de l'Allemagne à la SDN (1926, date aussi de son prix Nobel de la Paix, partagé avec
Briand et N. Chamberlain). Sa mort, en 1929, après six ans à la tête de la diplomatie allemande, marque la fin d'une « détente » franco-allemande, favorable à toute l'Europe.