Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
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Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
Né au Sénégal en 1906, cet agrégé de grammaire est un poète éclairé, dont l'oeuvre exalte, dans une langue savante et pure, sa terre natale, ses traditions et les paysans qui la peuplent. Il a marqué de son empreinte la poésie africaine en célébrant avec lyrisme la grandeur de la « négritude ».
Proche de la SFIO, il milite sous la IVe République en faveur d'une solution fédérale pour l'AOF, en maintenant le principe de liens privilégiés avec la France. Son aura intellectuelle et morale lui permet d'occuper la présidence de la République du Sénégal au lendemain de l'indépendance, en 1960. Membre de l'Union progressiste sénégalaise, Senghor place son pays sous la domination du parti unique, avant de l'ouvrir au pluralisme politique en 1974. Il se retire en 1980, laissant les rênes du pouvoir à son successeur désigné, Abdou Diouf. Il revendique, en tant que chef de l'État, le double apport européen et africain, en orientant son pays vers une voie de développement proche du socialisme.
La reconnaissance de la France lui a valu d'entrer en 1969 à l'Académie des Sciences morales et politiques et en 1983 à l'Académie française.
Né au Sénégal en 1906, cet agrégé de grammaire est un poète éclairé, dont l'oeuvre exalte, dans une langue savante et pure, sa terre natale, ses traditions et les paysans qui la peuplent. Il a marqué de son empreinte la poésie africaine en célébrant avec lyrisme la grandeur de la « négritude ».
Proche de la SFIO, il milite sous la IVe République en faveur d'une solution fédérale pour l'AOF, en maintenant le principe de liens privilégiés avec la France. Son aura intellectuelle et morale lui permet d'occuper la présidence de la République du Sénégal au lendemain de l'indépendance, en 1960. Membre de l'Union progressiste sénégalaise, Senghor place son pays sous la domination du parti unique, avant de l'ouvrir au pluralisme politique en 1974. Il se retire en 1980, laissant les rênes du pouvoir à son successeur désigné, Abdou Diouf. Il revendique, en tant que chef de l'État, le double apport européen et africain, en orientant son pays vers une voie de développement proche du socialisme.
La reconnaissance de la France lui a valu d'entrer en 1969 à l'Académie des Sciences morales et politiques et en 1983 à l'Académie française.
Cyprien- Divine Suzanne
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