Guillaume II (1859-1941)
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Guillaume II (1859-1941)
Guillaume II (1859-1941), empereur d’Allemagne et roi de Prusse de 1888 à 1918, dt la pol contribuera au déclenchement WW1
Peu après son accession au pouvoir, il se sépare de son chancelier Bismarck qui avait été l’artisan principal de la montée de l’Allemagne pendant le règne de Guillaume Ier. Mène une politique favorisant l’industrialisation du pays, au prix d’importantes difficultés sociales déterminant la croissance du SPD peu à peu principale force politique du pays. En politique étrangère, il se montra souvent impulsif et versatile. Il engage un programme d’expansion coloniale, commerciale et navale qui entraîne une alliance défensive de la Grande Bretagne avec la France et la Russie. De même sa politique d’amitié avec la Russie était en contradiction avec le soutien apporté par l’All aux ambitions austro-hongroises sur les Balkans. Celui-ci restait tout de même convaincu de l’efficacité de la Triple-Alliance pour éviter la guerre.
Pendant la guerre, il apparait de plus en plus manipulé. Ne se considérant pas comme un chef militaire, il abandonne la responsabilité des décisions militaires à ses généraux, Hindenburg et Ludendorff. En 1917, il refuse de prendre en compte les résolutions de paix proposée par le Reichstag. L’échec de l’offensive de 1918 provoque de nombreux troubles dans l’armée et la population allemande, et le 10 novembre, un jour avant l’armistice, il quitte l’Allemagne pour les Pays-Bas où il y passera le reste de sa vie. Durant la conférence de la Paix, plusieurs représentants des alliés exigèrent en vain qu’il soit extradé et jugé comme criminel de guerre. A sa mort le 4 juin 1941, il fut enterré avec les honneurs militaires, conformément à l’ordre d’Hitler.
Peu après son accession au pouvoir, il se sépare de son chancelier Bismarck qui avait été l’artisan principal de la montée de l’Allemagne pendant le règne de Guillaume Ier. Mène une politique favorisant l’industrialisation du pays, au prix d’importantes difficultés sociales déterminant la croissance du SPD peu à peu principale force politique du pays. En politique étrangère, il se montra souvent impulsif et versatile. Il engage un programme d’expansion coloniale, commerciale et navale qui entraîne une alliance défensive de la Grande Bretagne avec la France et la Russie. De même sa politique d’amitié avec la Russie était en contradiction avec le soutien apporté par l’All aux ambitions austro-hongroises sur les Balkans. Celui-ci restait tout de même convaincu de l’efficacité de la Triple-Alliance pour éviter la guerre.
Pendant la guerre, il apparait de plus en plus manipulé. Ne se considérant pas comme un chef militaire, il abandonne la responsabilité des décisions militaires à ses généraux, Hindenburg et Ludendorff. En 1917, il refuse de prendre en compte les résolutions de paix proposée par le Reichstag. L’échec de l’offensive de 1918 provoque de nombreux troubles dans l’armée et la population allemande, et le 10 novembre, un jour avant l’armistice, il quitte l’Allemagne pour les Pays-Bas où il y passera le reste de sa vie. Durant la conférence de la Paix, plusieurs représentants des alliés exigèrent en vain qu’il soit extradé et jugé comme criminel de guerre. A sa mort le 4 juin 1941, il fut enterré avec les honneurs militaires, conformément à l’ordre d’Hitler.
Cyprien- Divine Suzanne
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