Chapitre 8
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Chapitre 8
Chapitre 8 : La crise du milieu du siècle (1946-1951)
I/ L’avènement du suffrage universel
On peut parler de double crise : crise de subsistance (mauvaises récoltes en 46 entraînant une hausse des prix et chômage) => Emeutes dans toute la France.
Dans le même temps crise politique : morts de plusieurs nobles, bourgeoisie divisée sur la question du système Guizot qui prive certain bourgeois du pouvoir alors qu’ils avaient soutenu le régime dans les années 30. Ce système entraîne un fossé entre nanti et le bas peuple de plus en plus critiqué.
De plus la crise économique et sociale obtient peu de réponse politique : désaccord au sein de la chambre des députés (volonté de certain d’élargir le droit de vote : banquets « de propagande »), immobilisme du gouvernement => aggravation.
La révolution de février 1948
22 février, manif de qq étudiants et meneurs parisiens (contre l’interdiction d’un banquet de Paris).
23, révoltes prennent plus d’ampleur (soldats passifs, garde nationale mobilisée) ; Guizot démissionne (peu d’effet).
24, pw isolé. Le roi (Louis-Philippe d’Orléans ndlr.) quitte Paris, et un gouvernement provisoire républicain est proclamé le soir.
II/ La République fraternelle
26 fev : abolition de la peine de mort.
La République abolie =t l’esclavage + volonté de paix et d’égalité générale.
Suffrage universel masculin de rigueur. (9M d’électeurs)
Réformes sociales + réorganisation du mde du W
La République est globalement bien acceptée surtout dans une capitale en liesse.
Création de Marianne, l’image de la République, et d’autres symboles qui éloignent le souvenir de la monarchie.
III/ La République face au socialisme
Reconstruction de la société autour du travail
Crise économique persiste et s’empire (ampleur européenne ?, crise bancaire)
Election du 24 avril (énorme majorité des notables bourgeois élus, chefs socialistes battus : vote parisien noyé par vote de la province) => 5 mai déclaration symbolique de la nouvelle République auparavant imposée par la force des évènements.
Le 15 mai, tentative de renversement du gouvernement par les clubs (corporation ouvrière) (échec). Ouvriers se tournent vers le courant socialiste
Louis Napoléon Bonaparte siège à l’Assemblée
La guerre civile
21 juin, volonté de l’Assemblée de supprimer les ateliers nationaux (créés par Louis Blanc pour lutter contre le chômage) => insurrection ouvrière.
Reconquête (sanglante) de Paris par le Général Cavaignac du 23 au 26 juin.
Insurrection surtout parisienne : répression entraîne perte du poids politique de Paris.
Jusqu’à fin 48 Cavaignac détient le pouvoir exécutif =>dynamique de liberté brisée par les lois de son gouvernement + évolution de l’organisation de la République (par vote d’une constitution le 4 nov. 48)
10 décembre élection sans conteste de L-N Bonaparte (74,2%) comme Pdt : appui des notables + crédit auprès des masses, et de la paysannerie qui n’ont pas trouvée le régime de leur souhait dans une République surtout citadine et à l’écoute des ouvriers (paysannerie contestataire). => défaite des partis républicains (gauche)
IV/ La République conservatrice à la recherche de l’ordre social
Le parti de l’ordre (LNB et monarchistes) contre les rouges (républicains de la République de 48). Objectif bonapartiste : ordre, propriété, religion.
Election de mai 49 confirme chute républicaine et victoire du parti de l’ordre. Cpt certains partis républicains se relèvent : détermine le paysage politique entre rouge et blanc (monarchistes) que va connaître la France.
Cette opposition va se transformer en « haine politique » qui va alimenter la crise. Organisation des rouges contestataires + propagande dans les provinces.
Le parti de l’ordre cherche à combattre la pauvreté (nécessité de l’aide de l’état ds ce combat) + nb lois ds ce sens.
Dvpt de l’enseignement catho.
Rouges remontes ds les élections => droite remet en cause le suffrage universel (nécessité d’habiter 3 ans dans un endroit fixe pour pouvoir voter)
V/ La Rép. ds l’impasse
Mesures trop timides inefficaces à régler la crise qui se déplace des villes vers les campagnes. Celles-ci sont de + en + séduites par les partis « démoc-soc », soit les rouges.
LNB se démarque des autres blancs et de leur politique « anti-rouge ». Un mvt favorable au prince président apparaît.
Les classes dirigeantes souhaitent de + en + un renversement de la Rep.
Le coup d’état
Le 2 décembre 51 (annif du sacre de Napo et d’Austerlitz) LNB passe à l’A° contre l’Ass. => Arrestation de chefs républicains et orléanistes. Ass. Dissoute et suffrage universel pleinement rétabli.
Peu de résistance du peuple parisien, mais plutôt des provinciaux (paysans) qui manifestent au début pacifiquement puis dans un bain de sang dans le but de protéger la Rép. Menacée. (très forte répression pas uniquement des insurgés mais même de la presse ou autre).
Finalement + de 7M de frc disent oui à LNB et à l’écriture d’une nouvelle constitution : la « solution » bonapartiste peut commencer.
I/ L’avènement du suffrage universel
On peut parler de double crise : crise de subsistance (mauvaises récoltes en 46 entraînant une hausse des prix et chômage) => Emeutes dans toute la France.
Dans le même temps crise politique : morts de plusieurs nobles, bourgeoisie divisée sur la question du système Guizot qui prive certain bourgeois du pouvoir alors qu’ils avaient soutenu le régime dans les années 30. Ce système entraîne un fossé entre nanti et le bas peuple de plus en plus critiqué.
De plus la crise économique et sociale obtient peu de réponse politique : désaccord au sein de la chambre des députés (volonté de certain d’élargir le droit de vote : banquets « de propagande »), immobilisme du gouvernement => aggravation.
La révolution de février 1948
22 février, manif de qq étudiants et meneurs parisiens (contre l’interdiction d’un banquet de Paris).
23, révoltes prennent plus d’ampleur (soldats passifs, garde nationale mobilisée) ; Guizot démissionne (peu d’effet).
24, pw isolé. Le roi (Louis-Philippe d’Orléans ndlr.) quitte Paris, et un gouvernement provisoire républicain est proclamé le soir.
II/ La République fraternelle
26 fev : abolition de la peine de mort.
La République abolie =t l’esclavage + volonté de paix et d’égalité générale.
Suffrage universel masculin de rigueur. (9M d’électeurs)
Réformes sociales + réorganisation du mde du W
La République est globalement bien acceptée surtout dans une capitale en liesse.
Création de Marianne, l’image de la République, et d’autres symboles qui éloignent le souvenir de la monarchie.
III/ La République face au socialisme
Reconstruction de la société autour du travail
Crise économique persiste et s’empire (ampleur européenne ?, crise bancaire)
Election du 24 avril (énorme majorité des notables bourgeois élus, chefs socialistes battus : vote parisien noyé par vote de la province) => 5 mai déclaration symbolique de la nouvelle République auparavant imposée par la force des évènements.
Le 15 mai, tentative de renversement du gouvernement par les clubs (corporation ouvrière) (échec). Ouvriers se tournent vers le courant socialiste
Louis Napoléon Bonaparte siège à l’Assemblée
La guerre civile
21 juin, volonté de l’Assemblée de supprimer les ateliers nationaux (créés par Louis Blanc pour lutter contre le chômage) => insurrection ouvrière.
Reconquête (sanglante) de Paris par le Général Cavaignac du 23 au 26 juin.
Insurrection surtout parisienne : répression entraîne perte du poids politique de Paris.
Jusqu’à fin 48 Cavaignac détient le pouvoir exécutif =>dynamique de liberté brisée par les lois de son gouvernement + évolution de l’organisation de la République (par vote d’une constitution le 4 nov. 48)
10 décembre élection sans conteste de L-N Bonaparte (74,2%) comme Pdt : appui des notables + crédit auprès des masses, et de la paysannerie qui n’ont pas trouvée le régime de leur souhait dans une République surtout citadine et à l’écoute des ouvriers (paysannerie contestataire). => défaite des partis républicains (gauche)
IV/ La République conservatrice à la recherche de l’ordre social
Le parti de l’ordre (LNB et monarchistes) contre les rouges (républicains de la République de 48). Objectif bonapartiste : ordre, propriété, religion.
Election de mai 49 confirme chute républicaine et victoire du parti de l’ordre. Cpt certains partis républicains se relèvent : détermine le paysage politique entre rouge et blanc (monarchistes) que va connaître la France.
Cette opposition va se transformer en « haine politique » qui va alimenter la crise. Organisation des rouges contestataires + propagande dans les provinces.
Le parti de l’ordre cherche à combattre la pauvreté (nécessité de l’aide de l’état ds ce combat) + nb lois ds ce sens.
Dvpt de l’enseignement catho.
Rouges remontes ds les élections => droite remet en cause le suffrage universel (nécessité d’habiter 3 ans dans un endroit fixe pour pouvoir voter)
V/ La Rép. ds l’impasse
Mesures trop timides inefficaces à régler la crise qui se déplace des villes vers les campagnes. Celles-ci sont de + en + séduites par les partis « démoc-soc », soit les rouges.
LNB se démarque des autres blancs et de leur politique « anti-rouge ». Un mvt favorable au prince président apparaît.
Les classes dirigeantes souhaitent de + en + un renversement de la Rep.
Le coup d’état
Le 2 décembre 51 (annif du sacre de Napo et d’Austerlitz) LNB passe à l’A° contre l’Ass. => Arrestation de chefs républicains et orléanistes. Ass. Dissoute et suffrage universel pleinement rétabli.
Peu de résistance du peuple parisien, mais plutôt des provinciaux (paysans) qui manifestent au début pacifiquement puis dans un bain de sang dans le but de protéger la Rép. Menacée. (très forte répression pas uniquement des insurgés mais même de la presse ou autre).
Finalement + de 7M de frc disent oui à LNB et à l’écriture d’une nouvelle constitution : la « solution » bonapartiste peut commencer.
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