Georges Bidault (1899-1983)
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Georges Bidault (1899-1983)
Georges Bidault (1899-1983)
Agrégé d'histoire, démocrate-chrétien, Georges Bidault entre très tôt dans la Résistance et succède en juin 1943 à Jean Moulin comme président du Conseil National de la Résistance. À ce titre, il est l'une des chevilles ouvrières du programme du CNR.
À la Libération, il s'impose comme l'un des leaders démocrates-chrétiens (MRP) et occupe de nombreuses fonctions dont celles de président du Conseil à deux reprises (juin-novembre 1946, octobre 1949-juin 1950) et de ministre des Affaires étrangères (dans le GPRF et dans de nombreux autres gouvernements).
Son attitude politique se radicalise face à la décolonisation qu'il n'accepte pas. En 1954, il s'oppose à Mendès France sur la question indochinoise. Il adopte ensuite, à propos de l'Algérie, les thèses de l'OAS dont il fait même partie.
Cet extrémisme le contraint à fuir le pays, tandis qu'une condamnation par contumace le bannit de ses droits civiques et que la mémoire de la Résistance gaulliste essaye d'en effacer le souvenir (1963). Il profite de l'amnistie de 1968 pour revenir en France, sans jamais plus faire parler de lui.
Agrégé d'histoire, démocrate-chrétien, Georges Bidault entre très tôt dans la Résistance et succède en juin 1943 à Jean Moulin comme président du Conseil National de la Résistance. À ce titre, il est l'une des chevilles ouvrières du programme du CNR.
À la Libération, il s'impose comme l'un des leaders démocrates-chrétiens (MRP) et occupe de nombreuses fonctions dont celles de président du Conseil à deux reprises (juin-novembre 1946, octobre 1949-juin 1950) et de ministre des Affaires étrangères (dans le GPRF et dans de nombreux autres gouvernements).
Son attitude politique se radicalise face à la décolonisation qu'il n'accepte pas. En 1954, il s'oppose à Mendès France sur la question indochinoise. Il adopte ensuite, à propos de l'Algérie, les thèses de l'OAS dont il fait même partie.
Cet extrémisme le contraint à fuir le pays, tandis qu'une condamnation par contumace le bannit de ses droits civiques et que la mémoire de la Résistance gaulliste essaye d'en effacer le souvenir (1963). Il profite de l'amnistie de 1968 pour revenir en France, sans jamais plus faire parler de lui.
Cyprien- Divine Suzanne
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Date d'inscription : 10/09/2008
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